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HƯỚNG tới sự tự học từ VỰNG của SINH VIÊN năm THỨ NHẤT KHOA NGÔN NGỮ và văn HOÁ PHÁP
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INTRODUCTION
Choix du sujet
Une bonne éducation est toujours le fruit d’une bonne qualité de l’enseignement et
celle de l’apprentissage. D’autant plus que, de nos jours, elle fait continuellement face à de
grands défis dans un monde multiculturel plein de changements et de concurrence. Nous
savons que l’océan des connaissances est sans bornes tandis que la durée scolaire est limitée.
L’image de petits élèves vietnamiens en primaire portant un gros cartable au dos nous est
maintenant très familière, et on se demande si ce sac grossira proportionnellement à la
multiplication des connaissances dans les années à venir… Il est vrai qu’on ne peut pas tout
apprendre à l’école. C’est pourquoi l'idée de « l'éducation tout au long de la vie » est
considérée comme la clé d'entrée dans le XXIe siècle (UNESCO 1996) ; le concept de
l’apprentissage et le rôle de l’apprenant deviennent plus que jamais un grand centre d’intérêt.
Puisque le travail d’études ne s’arrête pas au contexte scolaire, les élèves doivent avoir
une autonomie pour pouvoir bien agir dans différentes situations de la vie. Ils ont besoin
d’acquérir des connaissances, des habiletés qui leur permettent d'analyser les situations
d'apprentissage et d’utiliser des stratégies appropriées.
Ainsi, l’autonomie reste une des principales finalités de l’éducation en général et de
l’enseignement des langues en particulier. “L’apprentissage en autonomie constitue un enjeu
essentiel de la didactique des langues et même, vraisemblablement, l’objectif majeur de toute
entreprise de formation” (Louis Porcher 1981). D’autre part, l’auto-apprentissage est
considéré aujourd’hui comme une nécessité incontournable, surtout en milieu universitaire. Il
constitue aussi un travail d’entraînement pour les activités de recherches scientifiques. En fait,
il implique une participation active des gens à leur propre apprentissage. Un élève autonome a
du plaisir à chercher tout en prenant des initiatives pour arriver à son but. Il demande de l'aide
2
ou des explications à un autre élève et au professeur quand il a un problème ; il sait utiliser
tous les moyens d'information qui sont à sa disposition: dictionnaires, encyclopédies, moyens
audio-visuels, Internet…
L’acquisition du vocabulaire joue un rôle important dans la maîtrise d’une langue
étrangère. Cette composante de la langue évolue toujours. Et, à un certain niveau, l’apprenant
trouvera que l’enrichissement du vocabulaire –“la chair de la langue” – est plus d’une
nécessité. L’apprentissage du vocabulaire se ferait alors tous les jours sous les auspices de
l’autonomie.
Mais acquérir l’autonomie est un travail à la fois long et difficile qui exige un effort
soutenu de la part de l’apprenant et un accompagnement durable de l’enseignant. Sinon, les
étudiants risqueraient fort de se rabattre sur des stratégies de survie, comme la simple
mémorisation pour réussir à l’examen.
En tant qu’enseignante du Département de Langue et de Civilisation françaises, nous
reconnaissons le manque des recherches sur ce sujet. Pour compléter cette lacune, nous avons
décidé de mener cette recherche qui commence par la première année.
But de recherche
Ils manquent de vocabulaire. Cette plainte est tellement fréquente chez nos
enseignants. Trouver les difficultés des étudiants tout en identifiant leurs besoins, puis
chercher à développer chez eux une autonomie dans l’acquisition lexicale est juste le but de
notre recherche. Favoriser une indépendance chez les étudiants est en effet une préoccupation
majeure des éducateurs modernes aussi bien dans l’enseignement des langues que dans
d’autres disciplines. Les manières d’apprendre, les techniques pour apprendre font partie des
compétences qu’il faut aider l’apprenant à acquérir. « Enseigner c’est aider à apprendre.»
(Louis Porcher). Il s’agit là d’une mission laborieuse des enseignants dans la mesure où ils
doivent orienter les étudiants dès leur entrée à l’université vers une autonomie.
Mener ce travail de recherche, beaucoup de questions se posent :
- Qu’est- ce que l’autonomie en apprentissage?
- Quelle est la situation de l’auto-apprentissage du vocabulaire chez les étudiants en
première année?
- Comment faire pour pouvoir être autonome dans l’acquisition lexicale en vue de
communiquer et de découvrir la beauté de la langue ?
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- Quels seront les outils?
- Les enseignants en première année sont-ils conscients de l’importance de l’autoapprentissage ? Si oui, que font-ils pour encourager et aider les étudiants à la
développer? Quelle sera la méthode de guidage des enseignants?
Nous formulons les hypothèses :
- que l’auto-apprentissage améliorera la qualité de l’apprentissage chez les étudiants,
notamment dans leur élargissement du vocabulaire,
- qu’il demande la bonne prise de conscience de tous les deux acteurs de l’éducation,
- que cette capacité implique certaines connaissances et d’autres capacités nécessaires.
Ainsi, nous allons aborder premièrement le fondement théorique concernant la notion
d’autonomie dans son contexte de genèse, son évolution, et celle-ci dans l’acquisition du
vocabulaire. Nous étudierons ensuite les concepts du vocabulaire du point de vue de
l’apprentissage d’une langue étrangère.
La deuxième partie portera sur l’étude du terrain. Elle présentera d’abord nos
réflexions sur l’auto-apprentissage du vocabulaire chez les étudiants en première année, à
travers l’observation de leurs manuels utilisés au lycée et à l’université. Nous analyserons par
la suite, les résultats de nos enquêtes auprès de ce public et des enseignants de la première
année.
Nous réserverons les pages qui restent aux propositions pédagogiques portant sur :
- la méthode d’apprentissage autonome en général, et dans l’élargissement du
vocabulaire en particulier,
- le matériel pour s’orienter vers cette autonomie,
- le rôle de l’enseignant au profit de cette acquisition.
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CHAPITRE 1
FONDEMENT THÉORIQUE
I. QU’EST-CE QUE L’AUTONOMIE ?
La réflexion sur ce concept fécond – celui d’autonomie – n’est pas nouvelle, mais il
reste actuellement encore à éclaircir. Nous allons découvrir cette notion dans une optique
générale afin d’avancer d’un pas par la suite dans notre recherche située dans le contexte de
l’éducation.
Nous commencerons par aborder l’étymologie du mot autonomie. Il est formé de deux
racines grecques auto et nomos qui signifient soi-même et loi. Avant 1815, il est défini en
philosophie comme « droit pour l’individu de déterminer librement les règles auxquelles il se
soumet. » (Le Petit Robert 1997). Le sens le plus ancien du terme apparaît dans l’expression
« l’autonomie du Droit », qui est une conception importante de l’Occident et cette origine
purement occidentale ne fait pas débat. Mais de quel droit s’agit-il? Selon Maurice Tardif
(2005) et douze historiens européens de différentes nationalités1
, les Grecs en tant que
fondateurs de la civilisation occidentale, ont inventé la démocratie où le pouvoir était
indépendant de la volonté d’un seul homme (le roi) ou d’une élite (les nobles, les aristocrates,
les riches ou ploutocrates). Le pouvoir devenait pour eux, un exercice de négociation ouverte
où la parole, la discussion et le dialogue représentaient les instruments de ce pouvoir (Maurice
Tardif 2005). « Pour la première fois, des hommes peuvent décider ensemble de leur avenir, ils
doivent en discuter entre eux, sans maître, et s’orienter en utilisant un langage cohérent,
argumentatif, compréhensible par les autres et susceptible d’être contesté publiquement. Ainsi
naissent les premières formes de rationalité, d’argumentation, de logique et de raisonnement. »
(Maurice Tardif 2005 : 17). Avec cette démocratie, ce dernier auteur souligne que l’homme
devenait un individu libre et responsable, autonome et capable d’une réflexion personnelle.
Nous en déduisons l’esprit suivant du mot autonomie : liberté, responsabilité, indépendance
et capacité d’un individu de réflexions personnelles.
De nos jours, le terme possède plus d’un sens. Il s’agit, en politique, de
l’indépendance d’un groupe ou d’une communauté se gouvernant par ses propres lois. En
1
Jacques Aldebert, Johan Bender, Jiri Grusa, Scipione Guarraccino, Ignace Masson, Dr Kenneth Milne, Foula
Pispiringou, Dr Juan Antonio Sanchez Y Garcia Sauco, Antonio Simoes Rodrigues, Ben W. M. Smulders, Dieter
Tiemann, Dr Robert Unwin (1992)
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technologie, il désigne la durée de fonctionnement d’une machine sans recours à une source
d’énergie externe. En philosophie, c’est la faculté d’agir par soi-même en se donnant sa
propre loi.
Dès lors, nous pouvons nous demander ce que signifie ce terme, en pédagogie.
Comment l’idée d’« autonomie de l’apprentissage » est-elle née ? Nous supposons que, dans
sa formation, cette idée se rattache beaucoup à l’esprit primitif du mot autonomie cité cidessus. Nous allons approfondir « l’autonomie de l’apprentissage » dans un contexte, que
nous qualifions plus ou moins de culture pédagogique.
1. Contexte occidental
Il est nécessaire avant tout de dire quelques mots sur le contexte occidental. Ce que
nous examinons, c’est la civilisation centrée sur l’Europe de l’Ouest, qui émerge dans la
seconde moitié du premier millénaire de notre ère. D’après Olivier Galland et Yannick Lemel
(2007), elle est issue de la civilisation gréco-romaine et de l’Empire romain qui en est
l’apogée, mais elle en est clairement distincte : temporellement d’abord puisqu’un hiatus de
quelques centaines d’années l’en sépare, géographiquement aussi, puisque l’Empire romain
s’étend des deux côtés de la Méditerranée, occupe tout le Proche-Orient, tandis que la
civilisation occidentale se développe dans les franges nord-ouest de ce qu’était cet empire,
dans une zone qui va de la Loire au bassin de l’Escaut. C’est à partir de ces franges, à la limite
du limes romain, que la civilisation occidentale étendra progressivement son domaine vers le
corridor du Rhin, l’Italie du Nord et l’Angleterre d’abord, plus au nord vers les pays
scandinaves, vers le sud et l’Espagne plus tard. Evidemment, passer de l’Angleterre à la
France ou l’Italie correspond à un changement de culture, mais au-delà de leurs différences
immédiates, ces pays partagent des traits culturels communs, ainsi que l’éducation. Nous
ajoutons, dans le contexte étudié, les Etats-Unis, appartenant à un autre continent mais qui
premièrement ont une histoire étroitement liée à celle de l’Europe et deuxièmement
connaissent un grand progrès indéniable dans le développement de la pédagogie.
Nous nous appuierons sur l’oeuvre La pédagogie : théories et pratiques de l’Antiquité
à nos jours de Clermont Gauthier et Maurice Tardif (2005) pour avoir une vue historique sur
le contexte. Dans une société occidentale traditionnelle, l’éducation avait pour mission de
transmettre aux nouvelles générations les contenus et le respect de la tradition. Les enfants
étaient éduqués dans la famille, en fonction de la vie de tous les jours. Il n’y avait pas
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d’enseignant. Les professeurs étaient le père, la mère, le voisin, les autres enfants... Et la
tradition ne se fondait pas sur le savoir du sens commun. Il ne s’agit pas d’un savoir
individuel mais d’un savoir socialement partagé, collectif, culturel en somme (la façon de
marcher des garçons et des filles, l’attitude des gens devant la mort, la manière de manger, le
choix des vêtements...).
Puis, toujours selon cette source, les Grecs anciens ont jeté progressivement les bases
de cette civilisation avec leurs nombreuses créations (la philosophie, la géométrie, la logique,
l’astronomie scientifique...) qui font partie du patrimoine de l’humanité. Ces bases ont en
commun, trois choses : la valorisation de la pensée rationnelle, la valorisation de la parole et
la valorisation de l’être humain. Un modèle de culture est né : le rationalisme et l’humanisme.
Ce modèle est basé sur la conviction que les êtres humains sont capables de se soustraire à la
violence, aux préjugés, aux contraintes et de se déterminer grâce à leur propre force
intérieure, à leur liberté. Kant, vingt-deux siècles après Socrate a affirmé de nouveau : « Osez
penser par vous-mêmes ! ». Tel est le principe de base du rationalisme antique ou actuel.
L’éducation était au centre du rationalisme classique. Les sophistes de l’Antiquité sont les
premiers professeurs. Ils proposaient de nouvelles valeurs formatrices, qui étaient autant de
réponses à la question du pourquoi et du comment éduquer : l’individualisme, le progrès,
l’apprentissage et la maîtrise de la parole en public, l’intellectualisme, la spiritualité
(Maurice Tardif 2005 : 27). Jusqu’à Platon, l’activité éducative a mis l’accent sur la
discussion/le dialogue centré(e) sur la connaissance : on passait de la relation langagière entre
l’éducateur et l’éduqué à la relation de ceux-ci à un savoir objectif, consistant, universel,
indépendant d’eux-mêmes et de leurs opinions variables.
La religion occupe une place essentielle dans la création de la civilisation européenne.
Le christianisme dominait l’Europe au Moyen Age. Cette religion se fonde sur l’exigence
d’une morale individuelle qui doit s’actualiser dans le monde. Or, l’individualisme, étant un
des quatre traits constitutifs de l’Europe occidentale d’après Henri Mendras2
est issu du
Christianisme et du Droit romain (cité par Olivier Galland et Yannick Lemel (2007 : 19).
Sous l’impulsion de l’Eglise, l’école est née au Moyen Age, pour la première fois ; afin
d’enseigner les bases permettant aux chrétiens d’accéder à la connaissance des textes sacrés.
L’école était donc d’abord un milieu moral organisé. Les monastères avaient des
bibliothèques. L’acte essentiel et le régime de la pédagogie médiévale sont centrés sur la
2
Les trois traits qui restent sont l’idée de la Nation, le capitalisme et la démocratie.
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lecture. L’apprentissage ne consistait qu’à lire, copier, apprendre par coeur, commenter les
auteurs classiques. (Clermont Gauthier et Maurice Tardif, Clermont Gauthier 2005 : 90)
La Renaissance, avec la Réforme, a fait voir le jour au protestantisme qui se présente
comme des sources de l’individualisme moderne (Olivier Galland et Yannick Lemel 2007 :
31). Ce protestantisme exige l’exploitation systématique de toutes les possibilités d’action
contribuant au progrès, à la prospérité de la communauté chrétienne. Pour lui, le monde est
donné pour la création et doit être l’objet de l’action chrétienne. L’individualisme, mettant en
avant l’autonomie individuelle, se combine toujours à un très fort activisme social. (Olivier
Galland et Yannick Lemel 2007 : 32)
Suivant le livre de Gauthier et Tardif sur lequel nous nous basons, l’individualisme
moderne prend réellement naissance au XVIIIe siècle. Les philosophes des Lumières ont
dépassé les seuls droits de l’individu pour réfléchir systématiquement à la manière de se
gouverner eux-mêmes et de décider de leur destin. L’Europe connaissait les libertés
individuelles de la pensée : la raison est indépendante de la religion et du pouvoir politique.
De l’apparition des maîtres dans l’Antiquité au XVIIIe siècle, en passant par la naissance de
l’école au Moyen Age, les réflexions sur la pédagogie se sont formées. Mais avant la pensée
éducative de Jean-Jacques Rousseau, la conception de l’apprentissage restait centrée sur
l’obéissance et l’imitation des modèles, sur la sophistique et la rhétorique. L’idée de
l’autonomie de l’apprentissage n’est pas encore apparue.
Rousseau a créé un nouvel idéal fondé sur l’observation de l’apprenant et centré sur
les conceptions suivantes :
- La conception de l’enfant ou de l’apprenant : l’enfant/l’apprenant est son propre
modèle, il est naturellement bon et libre. Il est même meilleur que l’adulte, car ce
dernier est corrompu par la civilisation.
- La conception du maître ou de l’enseignant : le maître constitue le pôle secondaire de
la relation pédagogique. Il doit être au service de l’enfant. Le savoir naît de l’enfant.
- La conception de l’apprentissage : l’apprentissage part du principe que l’être humain
possède en lui-même la raison. L’éducation cherche à favoriser le développement de
l’homme complet.
Les idées de Rousseau ont été reprises par le courant de la pédagogie nouvelle à partir
de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle : concentration de l’attention sur
l’apprenant, sur ses besoins et ses intérêts et définition de l’enseignant comme guide. Elle
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place l’apprenant au centre de ses préoccupations et s’oppose à une pédagogie
traditionnellement centrée sur le maître et sur les contenus à transmettre. L’opposition entre la
pédagogie traditionnelle et la pédagogie nouvelle (d’après les partisans de la pédagogie
nouvelle) a été mise en relief par Clermont Gauthier et Maurice Tardif (2005 : 149 - 150) dans
le tableau suivant :
Caractéristiques Pédagogie traditionnelle Pédagogie nouvelle
Terminologie - Pédagogie traditionnelle
- Pédagogie fermée et formelle
- Approche mécanique
- Pédagogie encyclopédique
- Enseignement dogmatique
- Pédagogie centrée sur l’école
N.B. : Plusieurs de ces expressions
apparaissent entre 1017 et 1920.
- Pédagogie nouvelle
- Ecole active
- Education fonctionnelle
- Ecole rénovée
- Approche organique
- Pédagogie ouverte et informelle
- Ecole nouvelle (New school)
- Education puérocentrique
(pédagogie centrée sur
l’apprenant)
N.B. : L’expression « Ecole nouvelle »
(New school) apparaît en 1889 en
Angleterre et en 1899 en France.
Finalité de
l’éducation
- Transmettre la culture
« objective » aux générations
montantes
- Former, mouler l’enfant
- Valeurs objectives (le Vrai, le
Beau, le Bien)
- Transmettre la culture à partir
des forces vives de l’enfant
- Permettre le développement des
forces immanentes à l’enfant
- Valeurs subjectives, personnelles
Méthode - Eduquer du « dehors » vers le
« dedans »
- Point de départ : le système
objectif de la culture que l’on
découpe en parties à être
assimilées
- Pédagogie de l’effort
- Ecole passive (suivre le modèle)
- Encyclopédisme
- Eduquer du « dedans » vers le
« dehors »
- Point de départ : le côté
subjectif, personnel de l’enfant
- Pédagogie de l’intérêt
- Ecole active (learning by doing)
- Education fonctionnelle
Conception de - L’enfant est comme de la cire - L’enfant a des besoins, des